Les bas-reliefs extérieurs
Le fronton
Joseph Deschamps sculpte au fronton de l'édifice une triple allégorie. Le personnage du centre représente la Foi. Autrefois partant une grande croix, la femme voilée tient aujourd'hui une gerbe de blé masquant, depuis la Révolution, toute ornementation sacrée (le couvent devient "l'Hôpital de l'Orient" en 1792). A gauche, la nourrice donnant le sein à deux bambins symbolise la Charité. Tandis qu'à droite, le personnage qui semble implorer le ciel est une allégorie de l'Espérance.
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Le bas-relief-central
Joseph Deschamps représente la présentation de la maison d'éducation par la Reine aux princesses, ses filles. La souveraine, au centre de l'oeuvre, est couronnée ; ses filles sont à droite tandis qu'à gauche, les religieuses en vestales présentent les jeunes pensionnaires. Au fond, on remarque des détails de l'architecture du couvent et à l'extrème droite du bas-relief, sur une console, Joseph Deschamps a représenté un vase antique, clin d'oeil à la découverte contemporaine de Pompéi et Herculanum.
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Les niches et médaillons
A l'origine, la niche de droite devait accueillir une statue de la Vierge Marie, portant le même prénom que la Reine, et celle de droite devait accueillir une statue de Sainte-Sophie, la Sagesse. Les des sculptures ne seront jamais éxécutées. AU-dessus, dans les médaillons figurent initialement les Armes de la Maison de France et de la Maison de Pologne ; on les remplace par le chiffre de Napoléan Ier sous le premier Empire, puis celui de Louis XVIII sous la Restauration. Au début du XXème siècle, des bas-reliefs de Bossuet et Fénelon y sont placés. Frédéric Didier décide de les laisser bus lors de la rénovation de 2010.